Citation :

❝ It's like in the great stories. The ones that really mattered. Full of darkness and danger, they were. And sometimes you didn't want to know the end. Beacause how could the end be happy ? How could the world go back to the way it was when so much bad had happened ? But in the end, it's only a passing thing, this shaddow. Even darkness must pass. A new day will come. And when the sun shines it will shine out the clearer. Those were the stories that stayed with you. That meant something, even if you were too small to understand why. But I think, I do understand. I know now. Folk in those stories had lots of chances of turning back, only they didn't. They kept going. Because they were holding on to something.

La pluie battante colle ses cheveux bruns sur son visage. La boue macule ses genoux, et la gamine effrontée marche le port altier. Déambulation dans les rues de AnkNor, tandis que badauds, marchands, se pressent de ranger leurs étals. Elle se glisse sous l'auvent, et, vive comme un serpent, chaparder le morceau de pain. Elle s'éclipse avant que l'on ne remarque son geste. Elle court alors, sous la pluie, dérapant, manquant de s'étaler de tout son long dans la boue, serrant le morceau de nourriture dans son giron. Parvenue au quartier des Quartz, elle se précipite, porte en triomphe son trophée de chasse. Aussitôt, ils accourent ; jeunes comme vieux, ils sont affamés. Et elle, de sourire, et de découper sa miche de pain en plusieurs morceau, ainsi que chacun puisse manger ne serait-ce qu'un bout, et d'avoir quelque chose dans l'estomac.

« et t’crois aller, com’ ça ? » « dans ton cul. » Fulgurant, il lui saisit les mains, elle lâche la tourte tiède. La nourriture s’étale dans la terre, et les yeux de l’homme fulminent d’une rage incontrôlée. « Ah ouais ? T’va voir, j’v’is y v’nir dans ton cul, moi. » Elle tente de lui échapper ; il rafle le col de sa robe, louche sur ses jeunes seins. La jeune fille se débat ; l’agitation, les beuglements du mufle, rameutent la moitié de la ville Cendre. Les badauds murmurent, tandis qu’elle est presque soulevée de terre par le colosse. Elle ne dit rien, mais la flamme qui flamboie dans ses yeux parle pour elle, et l’affront fait à cet homme ne restera pas impuni, pas cette fois. Si d’autres se seraient décomposés en voyant les pacificateurs débarquer, elle, n’affecte aucun changement d’humeur. Rapidement, elle est séparée du colosse, toutefois maintenue fermement par un pacificateur. Ses yeux font le tour des gens présents, et, de ci de là, elle les remarque. Ils se glissent dans la foule comme des serpents dans les hautes herbes. « Quel est ton nom, femme ? » L’interpellation est si emplie de mépris non dissimulée, qu’elle se tourne vers l’homme, chef pacificateur. Elle relève la tête, ayant ce port altier qui lui est si particulier. « Mon nom est Tanysha Deltarkh, pacificateur, et je refuse d’être jugée pour un crime que je n’ai pas commis. » Un murmure parcourt la foule, et un sourire paraît sur son visage - oui, que tous entendent, que tous répandent la nouvelle, que toute la ville Cendre sache que, voler pour manger, n’est pas un crime. La gifle l’atteint si violement qu’elle l’a jette à terre. Sonnée, elle porte la main à sa joue brûlante. « ce n’est pas ce que cet homme dit. » Tanysha se relève, refusant de rester à genoux devant pareille injustice. « cet homme, est gros comme un cochon. Cet homme » fait-elle en le pointant du doigt, une colère sourde grondant dans le fond de ses entrailles, « bouffe à sa putain de faim ! » elle ne lui laisse pas le temps de répondre, ne laisse le temps à personne de dire quoique ce soit, et s’adresse soudainement à la foule :  « Qui parmi vous ici, mange à sa faim ? CENDRES ! QUI ? » Une vive clameur lui réponds. « tu seras pendue pour ça. » « j’croyais qu’on coupait la main aux voleurs ? Ce ne sont là que de simples mots, gardien, il n’y a pas de quoi s’en voir effrayé. » Chuintement de l’acier hors du fourreau. Aussitôt, les cinq pacificateurs ont l’épée à la main. Le sourire disparaît, mais pas l’effronterie. « tu parles bien, pour une gamine des rues. Voyons si tu cries aussi bien. » L’épée se lève, le cri résonne. La foule, alors, se fend ; la fine fleur des Quartz, les Glauques, sortis de leurs taudis, se dressent. « je ne crois pas. » La voix est ferme, et n’exclut aucune réplique. « Pacificateur, cela a assez duré. Cette gamine remboursera le prix de la tourte. Affaire conclue. » Sur le point de répliquer, il a le bon sens d’observer alentours, et se voit alors en infériorité numérique. Il hoche la tête. Tanysha lui balance un sourire. Elle passe à côté de lui, si près, qu’elle le frôle. « la gamine des rues te bottera le cul. » lui souffle-t-elle ; l’instant d’après, elle et les siens ont disparu.

Le sang coule à flots de la blessure béante. Le poignard, enfoncé jusqu’à la garde, témoigne de la violence du geste. Recroquevillée dans un coin, sa robe en lambeaux, elle serre ses mains ensanglantées contre son corps, des larmes roulant sur ses joues d’ambre. Sa robe rouge, trempée de sang, les trainées violacées sur sa peau presque nue, la porte verrouillée. Elle tient la clé dans sa main, pourtant, elle est incapable de bouger, tétanisée par son propre geste, par sa propre barbarie.
Lorsque l’aube pointe, les rayons du soleil la trouvent allongée, plongée dans un sommeil sans rêves. Un oiseau se perche sur la fenêtre, et gazouille joyeusement. Tanysha se réveille doucement. Ses larmes, comme le sang, ont séchées, et laissent leurs traces. Ses yeux endormis tombent sur l’homme, et elle ne peut réprimer un frisson d’horreur. Il a tenté de la violer, ce même type qui, quelques années auparavant, l’avait attrapée sur le devant de son échoppe avec une tourte volée. Elle ne l’a jamais payé, lui n’a jamais oublié. La vengeance est un doux met, mais si l’on ne tient pas compte de son adversaire, elle se retourne contre vous. Tanysha n’avait pas l’intention de le tuer, il ne s’agit là que de légitime défense … Elle se lève, remet en place les vestiges de sa robe neuve, et plante là le cadavre de l’homme. Personne ne viendra le pleurer, personne ne viendra demander qui l’a tué.
« Tanysha ? » Silence, elle relève à peine la tête. « Tany, qu’as-tu fait de ta jolie robe ? » Elle hausse les épaules. « un nobliau me l’a déchirée. » Parfaite actrice, menteuse éhontée, seulement, elle, elle ne gobe pas ça. Pas Shila. Pas celle qui l’a amenée chez les Quartz, lors qu’elle n’était qu’un nourrisson. « Tu mens très mal, lorsque tu es contrariée, Tany. » souffle Shila. Tanysha sourit faiblement. « La gamine des rues lui a botté le cul. » Il ne lui faut que ça pour tout comprendre.

On qualifie souvent les Quartz de Glauques, de fétiches adorateurs d’un dieu dément, de zoophiles, de nécromants sans pitié aucune ; Tanysha est bien loin de ces préjugés, pourtant elle sait que parmi son peuple, certains usent de ces pratiques peu orthodoxes. La différence étant qu’elle a grandit avec eux, qu’elle partage chaque moment avec eux, et qu’elle ne saurait voir le bien autre part que, dans ce qu’elle appelle elle-même « la Cour des Miracles ». Le reste du monde n’est que cruauté, tandis que dans la Cour, se succèdent mendiants, pauvres ères affamés, magiciens de noisettes, adorateurs de démons, zoophiles, nécromants, mages rompus à la magie noire, tous se tassant là parce que le reste du monde ne souhaite pas d’eux. Et Tanysha de déambuler parmi eux, promettant de ci, de là, nourriture et réconfort. Sa haine, toutefois, des pacificateurs, des robes et des perles, l’aveugle assurément ; elle vole sans distinction, riches surtout, pour donner aux autres. Elle risque sa peau pour une flopée de gens, qui, aux yeux des Jurilans, ne sont que des mécréants. Sauvage, insaisissable, insatiable, elle se glisse comme le vent, se faufile, et disparait dans les brumes de vos esprits. Il ne vous restera d’elle, que le souvenir du parfum de sa chevelure foncée, que la douceur de sa peau brune. Et le souvenir d’une beauté en robe rouge, rien de plus.

Freida sans hésiter
& bienvenuue =)

Sois la bienvenue parmi nous,
Personnellement je te conseille Freida Pinto ou Olga Kurylenko (dans Centurion)

FREIDAAAAAAAAAAAA ** elle serait absolument sublime dans ce rôle je pense
Bref, bienvenue, et bon courage pour ta fiche

Freida Pinto sans l'ombre d'une hésitation! Je la vois à 100% dans l'idée de ton personnage (Eh puis, elle est tellement belle )

Freida est un super bon choix !
Bienvenue !

Je vote pour Freida aussi.
Sinon je pensais à Meghan Ory (dans OUAT) à qui le rôle irait bien je trouve.

Bienvenue à toi ! Freida pour moi également ;)

(oh, middle ages, tes avatars sur bazzart sont )

Bienvenue sur le forum donc
Freida est rarement jouée, mais elle convient tellement ici, que je ne peux qu'approuver également ce choix \o/
Bonne chance pour ta fiche, n'hésite pas si tu as des questions 8D

FREIDA Bienvenue
qui parle de panem, vous y étiez ?

woooooooow, j'ai adoré ta fiche. C'est superbement bien écrit, et le personnage est très intéressant, j'adore son tempérament ! Je te valide donc,