▷ Depuis qu’il a quitté Rinkjar, Gaäwel ne donne que très rarement son véritable prénom, de peur qu’on ne le retrouve, que les accusations le rattrapent. La plupart du temps, il préfère se faire appeler Orest et il faut qu’il ait parfaitement confiance en quelqu’un pour donner son vrai prénom. ▷ Il sait travailler le cuir depuis qu’il est gamin, ayant passé des heures auprès de son père, à apprendre à manier les outils, la matière, à transformer une simple peau de bête encore sanglante en quelque chose de solide, d’utile, de beau. ▷ Il avait 10 ans lorsque sa mère est morte en couche, donnant naissance à ses derniers cadets, des jumeaux, aussi a-t-il été partiellement élevé par sa grand-mère. Côtoyer la vieille dame de façon régulière l’a rendu assez superstitieux, en plus de lui apprendre beaucoup de légendes. Tous les soirs, il était celui qui rassurait les autres enfants de la fratrie, les deux plus grands du moins, ceux à même de comprendre les histoires fantastiques qu’il racontait du moins. ▷ Il ne se déplace jamais sans un couteau particulièrement acéré. Il a embarqué cet objet la nuit où il s’est sauvé, alors qu’il travaillait les ateliers de son père, ayant besoin de se sentir armé, en sécurité, alors que des gardes de Rinkjar venaient le chercher. Il refuse de s’en séparer à présent et s’agace si quelconque y touche. C’est un couteau à peaux mais il s’en sert presque tous les jours, y compris pour manger. ▷ Il n’a pas beaucoup d’expérience avec les demoiselles. Il a connu quelques jeunes femmes peu farouches dans le village des Cendres de Rinkjar mais ce n’était jamais bien sérieux. Il ne s’est autorisé à porter son attention indéfectible qu’une seule fois et cela a résulté en un carnage incroyable. C’est pour cela qu’il préfère sa solitude, même si elle titube parfois. ▷ S’il n’a jamais appris à se battre correctement et qu’il n’est en rien un soldat, sa rapidité et son agilité avec un couteau le rendent pourtant redoutable. Il a dû jouer les mercenaires pour arriver jusqu’à AnkNor, seul sur les routes, trop jeune pour tenir les gens louches à distance… Son impulsivité le suit, aussi est-il connu pour la violence de ses attaques, même s’il faut vraiment le chercher pour qu’il réponde aux provocations. ▷ Il aime rester à l’entrée du cimetière, assis, lorsqu’il n’a rien à faire, attendant que le temps passe et regardant les passant, ceux qui froncent le nez devant lui. Silencieux, il pourrait trainer là des heures. ▷ Son père n’était pas riche mais Gaäwel n’a pas grandi dans la misère. Patron de la plus grande tannerie de Rinkjar, il avait de quoi faire vivre sa famille. Il a beau n’être qu’un cendre, avant de devoir fuir, le jeune homme connaissait une vie relativement facile, aisée. Ou le travail était récompensé correctement… forcément, la différence est assez significative à présent. ▷ Sa plus grande faiblesse est probablement de se laisser attendrir trop facilement. Instinct protecteur, syndrome du grand-frère, il ne sait pas trop… Il en faut beaucoup pour gagner sa loyauté et sa confiance mais une fois que c’est fait, il ne laisse rien ni personne blesser ceux qu’ils considèrent comme important. Et comme il a beaucoup de cadets, il s’entend bien avec les jeunes gens, malgré la distance qu’il impose pour se préserver, l’air de rien. ▷ Il boit surement trop, depuis qu’il est arrivé à Anknor. Il s’enivre presque tous les soirs avant de rejoindre sa misérable couche. Ses gains passent plus souvent à la taverne qu’ailleurs et il préfère vivre dans un taudis pour ne pas attirer l’attention, passant juste pour un jeune ouvrier alcoolisé de plus. Il y en a des toutes façons trop dans les ruelles où se trouvent les Cendres pour qu’on le remarque.

▷ en un minimum de trente lignes, résumer l'histoire de votre personnage depuis son enfance jusqu'à aujourd'hui. sous forme d'anecdotes, de réelle biographie ou de mini rps, peu importe. n'oubliez pas non plus de garder une certaine cohérence selon la classe sociale de votre personnage : un Cendre ne pourra pas avoir étudié à l'école des Aspirants ou une Robe ne pourra pas avoir été élevé dans la misère !