il a commencé à voler dès son plus jeune âge, c'était une sorte de passe-temps. ▷ son père était forgeron, sa famille et lui n'étaient pas les plus pauvres de la ville Cendre. ▷ il a toujours détesté les familles Perles ou même les Robes. ▷ il s'arrange toujours pour voler des gens riches et qui l'insupportent (oui il se permet de sélectionner ses victimes). ▷véritable caméléon, avec sa belle gueule, il passe facilement pour un Perle et en joue. ▷ il se déguise en tout et n'importe quoi. ▷ dans la ville Cendre, il est un héros, qui prend aux riches pour donner aux pauvres, même s'il garde beaucoup de son butin pour lui. ▷ il déteste les injustices et derrière son air arrogant, c'est un homme qui a le cœur sur la main. ▷ il aime bien se faire capturer, emmerder ses geôliers et s'échapper par la suite, très facilement . ▷ il ne refuse jamais une occasion de voler, même si ce n'est pas raisonnable. ▷ il adore boire des tonnes d'alcool et se réveiller dans le lit d'une inconnue. ▷ quant aux Quartz, il s'en fiche un peu, ils sont aussi pauvres que les cendres. et il adore l'exotisme des femmes glauques.

lis le prochain poste, jeune padawan.

▷ prénom/pseudo : miss bananana. ▷ âge : 19 ans. ▷ t'habites où ? en france. quelque part entre une vache et du fromage. ▷ comment as-tu découvert le forum ? BABE. elle se reconnaitra, haha. ▷ ce que tu en penses : je ne connaissais pas l'univers mais le forum explique tout parfaitement et j'aime beaucoup ! ▷ présence : autant que possible \o/ ▷ un dernier mot ? BOUYAH BOUYAH.

« Encore ton fils de merde ! Il m’a volé de la viande, encore ! Surveille ta marmaille forgeron ! » Je me fais jeter comme un malpropre aux pieds de mon forgeron de père, le visage écrasé dans la boue. Je tousse, je viens d’avaler un peu de terre liquide et c’est franchement dégoutant. Une feuille morte au passage. A quatre pattes, je crache un peu de salive au sol avant de lever les yeux vers mon paternel. Droit, fier, le marteau à la main, il ne flanche pas. Même si je lui fais honte devant la moitié de la populace de Cendre. Mes oreilles sont rouges, sans doute à cause du froid hivernal mais aussi du sale type qui vient de me balader sur une quarantaine de mètres en me tirant le cartilage de mon oreille. Mon visage est barbouillé de boue, je passe ma manche dessus, afin d’enlever la vase qui coule sur mes paupières. Je racle ma gorge, alors que l’autre bourru de boucher s’en va et un genou à terre, je fixe mon père. Silencieux. Il se retourne, sans prendre la peine de me réprimander et s’en retourne à ses épées et ses armures. Il n’a pas besoin de me dire quoi que ce soit. Tout est dans son regard. Je respecte beaucoup cet homme, parce que d’un simple regard, il fait comprendre à n’importe qui toute la méprise ou l’amour qu’il éprouve pour autrui. Alors que moi, je ne peux pas m’empêcher de l’ouvrir à tout va. D’ailleurs, quand le boucher est assez loin, je me relève et je cris quelques nom d’oiseaux. Il se retourne mais je suis déjà planqué sur les toits de la forge familiale. L’occasion pour moi de prendre un peu de hauteur et d’admirer ma ville natale. Cendre. Je ne suis jamais allé à la partie Perle de notre aimable cité d’AnkNor. Pas comme si on allait permettre à un gueux comme moi de trainer parmi les riches et les puissants. Je sors un bout de viande de la poche de mon pantalon troué et je le lance en l’air, le rattrapant aussitôt. Dans mon autre poche, une boucle d’oreille sans valeur que j’ai prise à la femme du boucher. Je suis comme ça, je ne peux pas m’en empêcher. Qui sait, ça fera un peu d’argent pour acheter des médicaments ou quérir des soins. Ma mère, couturière à ses heures perdues, est gravement malade. Je n’ai que quatorze ans et je ne sais pas quoi faire pour la sauver. Je redescends, sautant du haut du petit toit, les deux pieds joints dans la boue. Je file dans la forge, m’asseoir dans un coin et pour observer mon père travailler. C’est un excellent forgeron. Mais sa caste de pauvre ne lui permet pas d’être reconnu pour son talent. Il n’est qu’un souillon parmi les autres. Je déteste les gens de la haute. Il s’arrête et me regarde, tendant le pommeau de sa dernière œuvre en ma direction. Je me lève et j’agrippe l’épée fraîchement forgée, encore brûlante et orangée par le feu en fusion qui parcoure sa lame. Il s’éloigne et me regarde. Je prends le marteau et je donne un coup, un sourire aux lèvres, à la lame qui provoque des étincelles en s’écrasant contre l’enclume. Non il n’a pas besoin de parler. Il me destine certainement à reprendre la forge, à me marier et à perpétuer notre nom. Je ne sais pas ce que je veux dans cette vie. Dans cette ville. Devenir une Armure m’aurait plu. Mais je ne suis qu’un cendre, un moins que rien. Un Déchet.


« Désolé, ma douce, mais vous êtes tellement belle que je n’en peux plus, il faut que je m’éclipse avant que votre beauté ne m’aveugle. » Je dépose un doux baiser sur sa main, l’échine courbée à son maximum. Je fais un pas en arrière en me redressant, tandis qu’elle me supplie de rester jusqu’au lever du soleil. Chose que je n’ai pas envie de faire et que je ne fais jamais. Parce que c’est une perle sans doute déjà mariée et que j’ai déjà eu pas mal de problème à rester dans le lit de la femme d’un autre jusqu’à l’aube. Depuis, aussi jolie est-elle, je fous le camp toujours très vite. J’entends un bruit de claquements de porte en bas de la demeure. « Woups. » Je tends l’oreille, priant à la demoiselle de se la fermer quelques minutes alors que mon pantalon est collé à mon torse. Je suis nu comme un vers et le mari de l’amante de ma nuit est rentré. Et au bruit que ses pas font sur le sol, je dirais qu’il est assez musclé et grand. Je me défends, en combat à main nu, même si je suis imbattable à l’épée, mais je ne préfère pas prendre le risque qu’on dégomme mon outil de travail. J’entends par là, ma belle gueule. Sans narcissisme primaire, je sais que mon visage de prince charmant me facilite la tâche quand il est question d’enfiler les habits d’un Perle et de me glisser dans des bals ou des banquets organisés à la ville Perle. Je me colle au bord de la fenêtre, enfilant rapidement mon pantalon et ma chemise. Tant pis pour le reste de mes affaires, de toute manière, je les avais empruntées de manière définitive à un riche. J’escalade le rebord avant de saluer la ladie comme il se doit. Mon sourire charmeur fait effet, à en juger par son regard émerveillé. « Et merci pour ça ! » Je tends le bras devant, le point fermé, avant de l’ouvrir et de laisser pendre un magnifique collier d’un cristal rare et précieux. Automatiquement, les yeux de la femme s’écarquillent et elle porte ses mains à son cou. « V…Voleur ! » « Pas de ça entre nous, chérie, je suis sûr que vous en avez des centaines comme celui-là et… » Au moment de finir ma phrase assassine, mon pied à l’extérieur de la bâtisse glisse et je trébuche sur le côté, dans le vide. Heureusement, un chariot de paille est là pour me rattraper. Toujours prévoir un plan de sorti. Je me redresse, couvert de paille jaune et je me sors de là avant que quelqu’un n’alerte des méchants garçons que je n’ai pas envie d’affronter pour le moment. Un petit sprint plus tard, je suis de retour dans la ville Cendre et je n’ai plus à me dépêcher. J’ai beau me balader presqu’à poil, les gens d’ici ont l’habitude de voir des hommes trop pauvres pour s’habiller correctement. J’ouvre ma main, en marchant tranquillement dans une petite ruelle et j’admire ce collier qui a certainement plus de valeur que ma propre vie. Je referme mon poing. Mais je souris. J’ai l’impression que plus je prends des choses aux Perles, plus mon cœur se remplit. Après tout, mon père est mort par leurs fautes. Il a essayé jusqu’au bout de trouver un remède pour ma mère, mais les Perles sont restés impassibles face à ses supplications. Parfois je me dis qu’il est mort de chagrin après le décès de ma mère, un homme aussi robuste. Après tout, les femmes sont définitivement la faiblesse de chaque homme dans ce monde. Je croise une femme glauque. Certes, ce n’est pas marqué sur son front ce qu’elle est mais j’ai un certain instinct pour discerner ces choses-là. Nos regards s’entrecroisent. Et même après mes pensées philosophiques, je suis le plus faible des hommes face à la beauté féminine. Je me retourne, cavale quelques secondes pour la rattraper. Je passe un bras par-dessus son épaule, enjôleur. « Ça te dit qu’on change les mœurs sur l’union d’un Jurilan et d’une Quartz ? » Je suis rasé, coiffé et lavé. Mes vêtements à part, je pourrais me faire passer pour un homme riche. Elle baisse la tête en souriant. Je l’emmène vers une taverne tandis que je jette le collier par-dessus mon épaule. Il tombe au pied d’une petite fille couverte de boue, comme je l’étais il y a quelques années.