▷ Née dans la forêt des Glauques, sa mère est morte en la mettant au monde. Elle a donc grandie seule avec son père, Aerandir.
▷ Très heureuse dans son enfance, elle a mal supporté le départ pour AnKor imposé par son père.
▷ Fougueuse et impulsive, elle n'hésite pas à dire à son père ce qu'elle pense de ce départ et il lui arrive souvent de chevaucher vers sa forêt natale.
▷ Elle déteste les perles, et n'hésite pas à leur montrer. Une fois, elle a même craché aux pieds de l'un d'eux.
▷ Sensible et farouche, elle entretient une relation difficile avec son père, ce qui ne semble pas prêt de s'arranger.
▷ Tout comme son père, elle est très bonne cavalière.
▷ Elle croit que son père lui en veut de la mort de sa mère et s'est toujours débrouillée seule.

▷ Ce scenario est très important pour mon personnage, le lien sera mouvant puisque la relation père/fille est très difficile.
▷ Je ne demande pas de niveau particulier mais une présence régulière et une bonne orthographe seraient un plus !
▷ Vous pouvez interpréter Lliana comme vous le voulez, gardez juste la base du personnage.
▷ Le premier prénom, Lliana est négociable bien que je l'adore (a) L'avatar est également négociable mais je peux exprimer un droit de veto à ce sujet (:
▷ N'hésitez pas à me mp si besoin !

Une violente contraction agita le corps entier de ma belle blonde étendue sur un lit aux draps immaculés. Ezmeralda Dyll'Ventyn, devenue ma femme un an auparavant s'apprêtait à donner la vie. Acte naturel et jouissif, accomplissement de la vie de femme, miracle de la vie, de notre vie. Un long frisson parcouru le dos de la glauque, tandis qu'un froid immense envahissait son sang. Je lui caressais le front, d'une douceur infinie, ôtant la sueur de sa peau. J'étais là, moi son époux, aimant et présent, impatient d'assister à la naissance de notre petit trésor. Une autre contraction parcourue le corps de la future maman, tellement puissante qu'elle agita la moindre parcelle de son corps d'un violent spasme. Je serrais la main de ma femme, promesse d'une présence, tentative de calmer la douleur, signe d'un amour infini. Nous nous connaissions depuis l'enfance. Et nous aimions depuis toujours, bien que nous nous soyons vraiment laissé aller deux ans auparavant. Et, aujourd'hui notre couple s'apprêtait à assister à la naissance du fruit de notre amour. Ma douce Ezmeralda poussa un cri déchirant de douleur, ses mains serrant le drap avec une telle force que ses jointures devinrent bientôt aussi blanches que le tissu. Un liquide écarlate vint bientôt tacher le drap immaculé. Les guérisseurs se pressèrent autour de la jeune mère, tentant de m'éloigner père, impuissant face à la tache écarlate qui s'agrandissait entre les jambes de ma bien-aimée. Pâle, le souffle court, la jeune femme plongea son regard dans le mien, me regardant avec une intensité telle que des larmes se mirent à couler le long de mes joues. Un regard empli de tendresse, d'amour et de regrets. Un regard me murmurant les mots qu'elle ne pourrait plus jamais me dire. Puis Ezmeralda rassembla ses dernières forces, poussant de toutes ses forces pour donner la vie. Sa tête retomba sur l'oreiller et tandis que sa vision se troublait, elle pu entendre les premiers pleurs du bébé, symphonie cristalline de l'union de deux amours, symphonie mélodieuse d'une nouvelle vie. Un sourire se dessina sur les lèvres pâles de la jeune mère tandis que sa vie s'échappait dans un dernier souffle. Mes pleurs se mêlèrent à ceux de l'enfant. Une vie pour une vie. Preuve éternelle d'un amour absolu et infini, celui d'une mère pour son petit miracle, pour son enfant.
Aerandir Dyll'Ventyn, seventeen years ago.

« Baisse les yeux Glauque ! » Je frémis, mon poing se serrant à tel point que mes ongles s'enfonçaient dans ma peau. Cela faisait deux moins que nous étions arrivés à AnKor, et tous les jours nous subissions les sarcasmes et insultes des habitants. Je soupirais. Glauque, l'insulte suprême, autant dire animal, sauvage. « Alors, Glauque. Tu ne sais pas quoi dire ? » C'était trop, mes muscles se bandèrent puis je me jetais sur le jeune cendre, la martelant de mes poings. « Lliana ! » Les bras de mon père m’enserrèrent, me tirant vers l'arrière. Je me débattais, si bien qu'il fut obligé de me lâcher. « Tu es complètement folle ?! » « Il m'a insulté !» « Est-ce une raison pour être violente ? Oui on nous traite de Glauques, d'animal, de sauvages. Mais tu dois t'adapter ! Tu entends, t'adapter ! » « Pourquoi m'adapterais-je à une vie que je n'ai pas choisie ? » Mon père se tut. Je savais pourquoi il avait voulu quitté notre forêt, mais je ne cessais de lui en vouloir de m'avoir arraché à cette vie. « C'est pour notre bien, tu le sais.» « Non, ton bien. » Dis-je en tournant les talons. « Lliane viens ici, nous rentrons à la maison. » « Tu n'as pas à me donner d'ordres ! » « Au dernières nouvelles je suis encore ton père. » « Quand ça t'arrange. »
LlianaDyll'Ventyn, two mouth later.

Si tu savais comme je suis désolé. Je te vois chaque jours dépérir depuis que nous sommes arrivés à AnKor. Je ne supporte plus de te voir malheureuse. Mais tu sais, je pensais vraiment que quitter notre forêt nous ferait du bien, te ferait du bien. Je ne supportais plus de vivre dans ce lieu tant marqué par ta mère. Je t'ai arrachée à ta forêt natale, et je m'en excuse. Mais je crois qu'au fond, mon crime est bien plus grave. Je n'ai jamais été là pour toi, jamais. Déjà, n'imagine pas que je t'en veux pour la mort de ta mère, cela n'a jamais été le cas. Bien au contraire. Au fond, je crois que j'ai toujours eu peur. Peur de me laisser aller à ces sentiments, à cet amour paternel. Oui, j'ai toujours eu peur. J'ai perdu ta mère et je je crois que j'ai peur d'aimer à nouveau, de souffrir à nouveau. De plus, je n'ai pas su sauver ta mère, et je ne voudrais pas refaire les mêmes erreurs avec toi.

Je suis désolé ma princesse. Tellement désolé ma princesse.
Aerandir Dyll'Ventyn, lettre jamais envoyée.