▷ Elle est née dans les quartiers aisés d'AnKor, elle n'a ainsi jamais eu de difficultés financières. Elle a revêtu la robe historienne.
▷ De nature curieuse, elle s'intéresse beaucoup aux quartz.
▷ Manipulatrice et intelligente, elle a su utiliser ses capacités pour échapper aux rouages de la bourgeoisie.
▷ Farouche et indépendante, elle a toujours refusé de se laisser diriger par son rang, et n'a donc jamais été mariée.
▷ Secrète, elle avoue peu ses sentiments et npréfère les cacher derrière son fort caractère et ses aventures d'un soir.
▷ Plus sensible qu'elle n'y parait, elle a peur de tomber amoureuse.

« Je n'en reviens pas que tu m'aies forcé à venir vivre ici. » Lliana plongea son regard dans le mien, dans ses prunelles si semblables à celles de sa mère, je lus une profonde colère, réelle et vive. Il y a deux mois, ma fille et moi nous étions installé à AnKor, dans notre quartier. Je ne supportais plus de vivre dans un endroit où chaque arbre, chaque bâtiment, chaque odeur me rappelait ma douce Ezmeralda. Je ne le pouvais plus, et j'avais emmené ma fille avec moi. Brune, de grande taille, les yeux du même bleu intense que celui de sa mère, un visage fin et régulier, elle ressemblait à sa mère. Et d'Ezmeralda, elle avait également le caractère, franc, direct, vif et fougueux comme un cheval sauvage. C'était grâce à elle que toutes ces années j'avais réussis à tenir, dans cette forêt où chaque objet me rappelait mon amour perdu. J'avais sauté sur l'occasion de quitter cette forêt maudite, emmenant Lliana avec moi. Mais elle, avait mal supporté de quitter sa forêt natale. « C'était mieux, pour nous deux ». Répondis-je, tentant de garder mon calme. « Pour nous ? Ce n'est pas toi qui subit chaque jours les moqueries des Cendres et les regards dédaigneux des Perles ! » Ce n'était pas vrai, moi aussi je subissais, seulement j'avais appris à passer outre. Pas elle. « Tu dois t'habituer Lliana. Tu finiras par trouver ton bonheur ici, tout comme moi. » Bonheur ? Pas vraiment, mais il fallait qu'elle trouve le sien. « Je vais montrer quelque chevaux à une famille Perle, je reviens ce soir. » Annonçais-je avant de tourner les talons, laissant ma douce Lliana me fixer, son regard brillant de colère, et de tristesse. Tandis qu'accompagné de deux de mes plus beaux chevaux, je montais vers la ville perle, je ne pu m'empêcher de me demander si j'avais pris la bonne descision en venant ici avec ma fille. Je ne supportais plus notre forêt mais elle oui, elle était heureuse et je l'avais arraché à ça. « Un glauque, que fait-il donc ici ?» Je soupirais, il était rare que j'aille dans la ville perle si ce n'était pour les chevaux, et à chaque fois je subissais les insultes de ces nobles. Mon poing se serra, tandis qu'un instant je m'imaginais, plantant ma dague entre ses omoplates. Chez nous les soucis se réglaient souvent ainsi, mais pas ici. J'avais rapidement compris qu'AnKor était le royaume des faux semblants. Alors que chez nous c'était au combat que se jouaient les hierarchie, ici c'était la naissance, donc la chance. « Vous voila Quartz. » Ma cliente m'attendait devant son immense manoir. Âgée d'une trentaine d'année, portant longs ses cheveux noirs, la Perle était, je dois l'avouer magnifique. Vêtue d'une longue robe de velours gris, la perle me conduisit jusqu'au paddock situé derrière sa demeure. « Je vous ais préparé deux chevaux, comme vous me l'aviez demandé. » Je laissais les deux bêtes s'ébroué dans le paddock. Contemplant avec douceur ces deux chevaux que j'avais vu naître. « Vous aimez vos chevaux n'est ce pas ? » « Même les Quartz ont des sentiments vous savez .... » Répondis-je, laconique. « Je n'en doute pas, au contraire, cela se voit à votre regard. » Je lui adressais un sourire. « Vous êtes bien l'une des seules à nous considérer comme des êtres humains. » « Je suis historienne vous savez, être curieuse, s’intéresser aux autres c'est mon métier. » Le sourire chaleureux qu'elle m'adressa me fit frémir. Mon coeur s'emballa, apportant à mon corps une douce chaleur que je n'avais pas ressentie depuis des années. Semblable à un envol. Sentiments naissants, bonheur fugace, tel un battement d'aile, tel un battement de cil, un battement de coeur.

▷ Cette femme est un personnage important dans l'histoire d'Aerandir, ainsi une présence régulière est demandée.
▷ C'est tout d'abord une histoire d'amitié qui va évoluer, mais attention, je ne veux pas d'un coup de foudre, c'est un amour compliqué : Aerandir craint d'aimer à nouveau, sa fille hait les perles. La perle a peur de ses sentiments et ils sont de classe opposés.
▷ Merci à celui qui prendra ce scenari en tout cas !